Un article lu sur PCInpact (et mis à votre disposition un week-end…) :
L'institut BVA a réalisé en septembre un sondage en France entre le 10 et le 18 septembre sur la façon dont les courriels professionnels sont gérés au travail, et même en dehors. Du moment où ces personnes sondées répondent, au temps passé à y répondre ensuite, à la consultation en soirée ou le week-end, c'est-à-dire après le travail, de nombreuses statistiques sont analysées.
14 % ne répondent pas dans la journée
Ciblant 1000 Français disposant d'une adresse électronique professionnelle, ce sondage montre que 86 % des gens répondent à leurs courriels dans la journée, dont 24 % dès la réception. Toutefois, 1 % dédaignent y répondre, sans que les raisons ne soient expliquées (pas de temps à consacrer ? aucun besoin d'y répondre ?).
Concernant justement le temps utilisé pour répondre à ces courriels, 74 % des sondés prennent moins d'une heure par jour, dont 28 % moins de 20 minutes. Cela signifie donc que 26 % dépassent l'heure quotidienne pour répondre à leurs nombreuses sollicitations. Et 7 % des sondés prennent plus de 2h pour réaliser pareille activité.
De nombreuses consultations hors travail
L'intégralité de ce temps n'est toutefois pas utilisée au bureau ou durant les heures officielles de travail. En effet, 61 % des sondés accèdent à leur email professionnel hors du travail, principalement le soir, mais aussi le week-end et même durant les vacances pour certains.
Or si pour 52 % des personnes concernées, cette consultation hors travail est une aide précieuse dans leur travail, pour 17 % d'entre eux, il s'agit uniquement une source de stress, tandis que 31 % estiment qu'il s'agit à la fois d'une aide précieuse et d'une source de stress. 48 % des personnes accédant à leurs courriels pro hors travail considèrent donc que cela participe à leur stress.
Des emails parfois bien inutiles
Enfin, une partie du sondage est consacrée au côté inutile de certains emails. 16 % des sondés estiment ainsi que plus de la moitié des courriers électroniques reçus sont inutiles, tandis que 66 % jugent que moins de 25 % des emails sont futiles.
Globalement, les sondés considèrent que 49 % des emails reçus sont vraiment utiles, 43 % moyennement utiles et 8 % pas du tout. Le graphique ci-dessous n'est ainsi pas étonnant. De quoi conforter la volonté d'Atos de bannir totalement les courriels, leur côté chronophage ayant de nombreux défauts.