95% des adolescents de 11 à 17 ans ont une connexion internet à la maison. En conséquence directe de ce taux élevé d'équipement, 61% des collégiens et 49% des lycéens passent plus d'une heure par jour sur Facebook, selon le baromètre "Enfants et internet" réalisé par Calysto dans le cadre de l'opération de sensibilisation "Génération Numérique" et publié le jeudi 2 février.
Le réseau social préféré des français est aussi celui des ados, puisque 92% des 15-17 ans et 64% des 11-13 ans ont un profil sur Facebook. Il ressort également de cette étude que 20% des 11-13 ans, 24% des 13-15 ans et 23% des 15-17 ans y sont "amis" avec au moins un de leurs parents. La publication de photos et de vidéos concerne désormais 86% des 15-17 ans, et 55% des 11-13 ans.
Les jeunes perçoivent plutôt bien les subtilités de Facebook, puisqu'ils sont 87% des 15-17 ans et 56% des 13-15 ans à connaître l'existence des paramètres de confidentialité. Toutefois, deux tiers des ados de 15 à 17 avouent avoir vu des informations personnelles diffusées par d'autres personnes, à l'insu de ces derniers.
Bien évidemment, le jeu vidéo, incontournables à leur âge, demeure au centre de leurs occupations sur Facebook : ils sont huit sur dix à reconnaître y jouer quotidiennement.
Quant au taux d'équipement en téléphone mobile des 11-13 ans, il a explosé en un an, passant de 47% à 75 %. Totalement accros, 40% des 13-15 ans et 34% des 11-13 reconnaissent dormir avec leur téléphone sous l'oreiller. Dans la tranche des 15-17 ans, 40% se connectent sur les réseaux sociaux via leur mobile.
Ce baromètre annuel, qui entre dans l'arsenal de l'opération de sensibilisation "Génération Numérique", est réalisé par Calysto depuis 2005. Pour cette année, l'enquête a été effectuée auprès d'un échantillon de 35.000 adolescents âgés de 11 à 17 ans, rencontrés entre le 7 novembre et le 16 décembre 2011.
Les adolescents accros à Internet seraient plus violents que les autres : les adolescents accros à Internet seraient plus enclins à agir de façon violente, selon une nouvelle étude publiée par des chercheurs taïwanais, de l'université de médecine de Kaohsiung, dans l'édition en ligne du Journal of adolescent health. Lire.
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