Le point positif : tout va bien à l’école, des exos à faire, je progresse, on apprend des expressions typiques et surtout la prof insiste sur le moyen d’enrichir l’expression par des termes plus construits que ‘rich’, ‘poor’, ‘good’, ‘bad’. Par exemple non pas utiliser ‘myop’ mais ‘nearsighted’, les termes collated in fact.
Sinon, pour être franc, l’organisation pour Londres a été une vraie galère. Autant Birmingham est une ville à taille humaine, comme Nantes, où on va vite voir les gens, on rentre en contact facilement. Mais dans Londres j’ai l’impression de baigner dans un milieu d’entreprises : tout doit être réservé, prévu à l’avance, avec des autorisations, etc.
Donc depuis la France il semble y avoir plein de fablab/hackerspace/makerspace mais finalement tout est confus et semble entretenu dans cet esprit pour permettre de jouer sur l’ambivalence et draguer un maximum de clients. Car il s’agit bien de ça : nous sommes tous clients de quelque chose et comme tout coûte extrêmement cher cela leur est nécessaire, mais c’est pénible !
Finalement après de nombreuses recherches, je me replies sur les indications du fabmanager de Birmingham et je veux aller voir :
- le FabLabLondon (http://www.fablablondon.org/) : fermé depuis juin,
- le London Hackspace (https://london.hackspace.org.uk/) : déménage, donc fermé,
- le Machines Room (https://machinesroom.co.uk/) : déménage, donc fermé,
- le South London Makerspace (https://southlondonmakerspace.org/) : déménage, donc fermé.
Bref ras le bol ! Je me suis pourri une partie de l’après midi pour rien, à prendre contact, me déplacer face à des portes fermées. Du coup je suis reparti me calmer dans la petite Venise (c’est dingue le nombre de petites Venises qui existent dans le monde 😀 ), sur la route de retour vers l’hôtel (la Northline) car le point de départ est Camden Town.
Là aussi c’est très intéressant de voir comment ils ont récupéré des friches pour les transformer en lieu de vie moderne. Dans ce cas il s’agit des anciens ‘hôpitaux’ / écruies pour la horse guard royale :
L’endroit est très beau, mais rempli de commerces et donc très touristique. Je pars de là pour suivre les canaux (vous vous souvenez des systèmes de transports de marchandises dont je parlais depuis Birmingham ? Ben c’est encore ça : http://www.escapadesalondres.com/pages/tout-au-long-de-l-annee/londres-quartier-par-quartier/sur-les-berges-de-regent-s-canal-de-little-venice-a-camden-1-1.html
Il y a un truc très intéressant sur l’histoire du développement industriel, des choix effectués et des impacts techniques. Par exemple comme à l’époque des premiers canaux ils faisaient des ponts à poutres (plats), ils ne pouvaient pas être larges donc les péniches devaient être étroites, alors pour charger au maximum il fallait qu’elles soient longues. Pour l’équilibre il ne fallait pas qu’elles soient trop hautes non plus. Et de toute façon ils ne pouvaient pas surélever les routes donc ces éléments techniques expliquent certains choix.
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